Agence de presse AhlulBayt (ABNA) : La chaîne qatarie Al Jazeera a rapporté ce samedi que le peuple marocain a participé vendredi à 105 manifestations dans 58 villes du pays pour exprimer son soutien au peuple opprimé de Gaza et condamner les attaques de l’armée israélienne dans l’enclave assiégée.
Le rapport souligne que les Marocains ont rejeté l’amarrage dans les ports du pays de navires à destination des territoires palestiniens occupés par Israël.
À cet égard, la radio Voix du Maroc a précisé que des centaines de manifestants se sont rassemblés près du port de Dar-Al-Khabza (Casablanca) pour protester contre l’arrivée du navire Nexoe Maersk, soupçonné de transporter des pièces d’avions F-35 à destination des territoires palestiniens occupés.
De même, les manifestants ont exigé l’interdiction de l’amarrage des grands navires de la compagnie maritime mondiale Maersk Line dans les ports marocains.
À ce sujet, la Voix du Maroc a indiqué que des responsables politiques et des organisations de défense des droits de l’homme du monde entier ont accusé ladite compagnie maritime de transporter du matériel militaire pour l’armée du régime israélien.
Les manifestants, y compris des travailleurs portuaires, ont porté des pancartes condamnant la compagnie maritime Maersk et ont scandé des slogans contre l’entreprise.
Les forces de sécurité marocaines ont empêché les manifestants d’atteindre le port en adoptant des mesures de sécurité strictes, rapportent les médias locaux.
Israël, avec l’aide des États-Unis, a lancé des attaques massives contre Gaza depuis le 7 octobre 2023, tuant plus de 51 000 Palestiniens, dont la majorité sont des femmes et des enfants. Ces attaques ont également causé une destruction généralisée, une crise humanitaire et une punition collective des habitants de Gaza.
Aucune des zones de la bande de Gaza n'a été épargnée par ces attaques, et le régime sioniste a intensifié ses bombardements contre des habitations, des écoles, des centres pour réfugiés et des camps de déplacés.
Israël a rompu le cessez-le-feu le 18 mars, qui avait offert un répit de deux mois à la population de Gaza. Selon la Maison Blanche, les autorités israéliennes avaient consulté l’administration du président américain Donald Trump au sujet de la reprise de leur agression contre l’enclave palestinienne.
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